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12 avril 2013

La CPI contre le président Uhuru Kényatta: Charles Debbasch esquisse des pistes de sortie

«Moi, Uhuru Kenyatta, conscient du poids des responsabilités qui m'incombent en tant que président de la République du Kenya, je jure fidélité et allégeance à la République du Kenya » c'est en ses termes que le nouveau président Kényan, Uhuru Kenyatta, fils de l'ancien président Jomo Kényata a prêté serment ce 9 avril sur le stade de Karasani, près de Nairobi. Il devient ainsi le plus jeune chef d’Etat kényan.

A 51 ans, c’est aussi le premier président à être élu et en même temps poursuivi par la CPI, il y a cinq ans. Comment va t-il faire pour gouverner le pays et comparaître presque chaque jour à La Haye?

Pour l'heure, sa défense a demandé au juge qu’il puisse comparaître par vidéoconférence mais la décision de la CPI tarde à venir au moment les USA et les principaux partenanires européens ont félicité Kényatta.

Pour Yoweri Museveni, président Ougandais, ''des acteurs arrogants utilisent maintenant la CPI pour installer les dirigeants de leur choix en Afrique et éliminer ceux qu'ils n'aiment pas''.

cpi

Charles Debbasch, en esquisse des pistes fondés sur deux principes fondamentaux.

**********

Le 9 avril, le  nouveau président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a prêté serment, devant des milliers de ses  partisans rassemblés dans un stade de Nairobi. Une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains assistaient à la cérémonie tandis que, timidement, étaient présents quelques diplomates occidentaux.

L’embarras était causé par le fait  que le nouveau chef d'Etat est poursuivi, depuis mars 2011, par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité accusé d’avoir suscité des violences après le scrutin présidentiel de décembre 2007. L'ouverture de son procès est prévue le 9 juillet.

Ainsi, une nouvelle fois après le cas Omar El Béchir, un chef d’état en exercice se trouve placé sous les foudres de la CPI et la concurrence entre deux principes fondamentaux du droit rebondit.

Le premier est celui de la souveraineté populaire qui exige que l’on respecte l’onction du suffrage universel et que rien n’entrave l’exercice de ses fonctions par l’élu.

K_nyatta

Le second est le respect des conventions qui ont fondé la justice pénale internationale.

La controverse s’accentue lorsque l’on fait valoir que les Présidents africains sont les cibles préférées de la CPI qui tolère des abus autrement plus graves venant d’autres régions. C’est pourquoi le président ougandais. Yoweri Museveni a salué les Kényans pour avoir " rejeté " la Cour et ceux qui " abusent cette institution à leurs propres fins ".

charles_debbasch_300x275C. Debbasch

Une façon de dire que si le suffrage universel ne lave pas plus blanc, il ne doit pas pour autant être négligé lorsqu’il émane d’un peuple noir.

Koffi Souza

 

 

 

 

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