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17 avril 2013

Drame malheureux de Dapaong: Charles Débbasch exprime sa tristesse

Depuis quelques jours, les activités pédagogiques ont été perturbées dans les établissements scolaires de l'enseignement général et technique publics, par des mouvements de grèves lancés par des travailleurs de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). Dans certaines préfectures du pays, ces mouvements ont pris une autre tournure. C'est ainsi qu'à Dapaong (650 km au nord du pays), ces mouvements ont occasionné des graves conséquences dont la mort par balles de l'élève Anselme Sinandare Gouyano, 12 ans, des blessés dans les rangs des forces de sécurité et parmi les manifestants ainsi que des destructions de biens publics et privés dont l'incendie de la Mairie et du Commissariat de la localité.

Sinandare_Gouyano

Il faut préciser que les fonctionnaires togolais toutes catégories confondues révendiquaient une amélioration sensible de leurs situations salariales par l'adoption d'un statut général régissant la fonction publique (fait récemment), une grille salariale digne et la révalorisation de la valeur indiciaire.

Face à cette escalade de violence et la recrudescence des manifestations de rue dans le pays, et surtout marqués par la mort de cet élève à Dapaong, des voix se sont élevées pour appeler à l'apaisement et au dialogue. D'autres pour exprimer leur compassion et leurs condoléances à la famille éplorée. Parmi eux, le doyen Charles Débbasch, dans une analyse d'homme politique et de droit, estime sur sa page Facebook que:'' Il faut cependant que chacun s’interroge sur les causes de ce drame''. Voici la teneur de son message.

TRISTESSE

 Le décès par balles, le 15 avril à Dapaong, d’un manifestant âgé de 12 ans, attriste tout le peuple togolais. Toutes les condoléances présentées à la famille ne pourront pas apaiser la  tristesse causée par cette mort inutile. L’auteur du coup de feu doit être soumis à la rigueur de la loi .De même que les forces de sécurité doivent être rappelées à l’ordre quant à l’utilisation de la  force.

 Il faut cependant que chacun s’interroge sur les causes de ce drame. Une grève des professeurs du primaire et du secondaire a été lancée par un syndicat minoritaire. Les élèves sont descendus dans les rues soit spontanément, soit télécommandés par des agitateurs. C’est toujours une lourde responsabilité que de faire descendre des jeunes voire même des gamins dans la rue.D’abord parce que l’on ne doit pas utiliser les élèves comme force de pression en faveur des professeurs. D’autre part parce que l’on  ne doit pas exposer des jeunes aux risques d’une manifestation sur  la voie publique.

imagesCharles Débbasch

 Il faut donc en revenir à la raison : celle d’une négociation entre les professeurs et le gouvernement pour trouver une issue à la crise.

 Que chacun lance un appel à la retenue pour que cessent les violences et les destructions.

 La politique du chaos est la pire des politiques

 Koffi Souza

 

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