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4 juin 2013

Législatives de juillet 2013 au Togo: Les extrémistes doivent éviter de plonger le pays dans le nihilisme révolutionnaire

Le processus électoral entre à présent dans sa dernière phase : le dépôt des candidatures. Après  l’étape du recensement dont on s’accorde à reconnaitre qu’elle a été réussie il va falloir que chacun se détermine sur sa participation à l’opération électorale.

L’opposition extra- parlementaire avait décidé de ne pas participer au recensement, elle a révisé sa position.

La voilà à présent devant un choix difficile et qui est germe de divisions en son sein. La tentation habituelle des opposants au Togo est de boycotter le scrutin.

Cette attitude n’a guère été payante dans le passé. Elle ne profitera pas davantage à ses protagonistes pour les élections de 2013.

Pour justifier une non-participation, il faut arriver à convaincre que les dés sont pipés et que le scrutin sera frauduleux. Or l’opposition extra parlementaire n’a pas réussi à faire valider cette opinion par la société internationale, malgré une phraséologie agressive et extrémiste. Elle présente le régime togolais comme une dictature ayant recours à l’arbitraire .Ce travestissement ne convainc pas l’opinion qui apprécie à sa juste mesure la situation actuelle. Le Togo a effectué de grands progrès démocratiques et les esprits avisés pensent qu’il vaut mieux l’aider à progresser sur les chemins de la démocratie que le plonger dans le nihilisme révolutionnaire.

Mais la participation fait peur aux extrémistes. Tout d’abord, ils prétendent depuis des mois être majoritaires .Mais cette revendication incantatoire ne repose sur rien. Dans une démocratie ce sont les urnes qui décident et non les cortèges du samedi. D’autre part, les opposants ne se sont pas préparés à la compétition électorale .Où est leur programme ? Où est leur cohésion?

Pourtant, une non –participation n’aurait aucune cohérence.  Depuis des mois, l’ANC demande que ses anciens députés  démissionnaires soient réintégrés dans l’Assemblée Nationale. Comment pourrait-elle à présent refuser d’avoir des élus si le scrutin lui est favorable ? Quant au CST qui revendique l’ouverture d’un dialogue, comment pourrait-il refuser de siéger dans le cadre institutionnel de dialogue qu’est l’Assemblée ?

Chacun se réjouira de la participation la plus large possible à l’élection qui va s‘ouvrir.


Ceci est une réflexion menée par le Professuer Charles Débbasch.

Koffi Souza       

 

 

 

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Commentaires
J
si c'est ce mercenaire qui fait cette réflexion ça n'étonne personne.
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