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19 juillet 2014

TRANSPORTS/Nouvelle aérogare de Lomé: Un vecteur de croissance économique

Désireux de faire de l'aéroport international Gnassingbé Eyadéma de Lomé un maillon incontournable dans l'économie nationale, le gouvernement togolais a entrepris des travaux d'extension de l'aérogare de Lomé pour répondre aux nombreux défis posés par la croissance du trafic des passagers et de marchandises constatés sur l'ancienne plateforme. 

ASKY

Financés à hauteur de 75 milliards de F CFA (114,3 millions d'euros) par l'Eximbank of China, les travaux sont réalisés par China Airport Construction Corporation (CACC) depuis 2012. Aujourd'hui, principale plateforme des grandes compagnies aériennes comme ASKY (dont le siège est à Lomé) et Ethiopian Airways, la nouvelle aérogare vise juste la croissance: accueillir entre 1,5 million et 2,5 millions de passagers par an, contre 500 000 actuellement. 

« Aujourd’hui, Lomé est en train de devenir un hub et il faut adapter à cette évolution les moyens d’infrastructures pareil aussi pour la formation du personnel », précisait le Colonel Latta GNAMA, directeur de l'agence nationale de l'aviotion civile. 

Sur une superficie de 21 000 m2, la nouvelle plateforme, batie sur deux niveaux - départ et arrivée- sera dotée de 30 box d'enregistrement, dont 4 automatiques et de nombreux guichets d'immigration dans le souci de faciliter et fluidifier le trafic des voyageurs à l'arrivée et au départ des vols. Les travaux d'agrandissement du parking des appareils permettra d'accueillir désormais quinze gros-porteurs.

togo_lome_terminal_cADPI

 

Côté fret, le nouveau dispositif permettra de traiter 50 000 tonnes de marchandises par an, contre 15 000 pour l'ancien terminal. Elle sera, par ailleurs, dotée de 4 rampes télescopiques pour l'accès direct aux appareils.

En matière de sécurité, des scanners double vue, biométrie, appareils de détection des explosifs sont en cours d'installation. 

D'ici à 2029, le Conseil international des aéroports (ACI) prévoit un triplement du trafic aérien. Et les constructeurs s'attendent à vendre 1 000 avions supplémentaires aux seules compagnies africaines. C'est donc pour répondre à cette demande que les chantiers d'extension et de construction de nouveaux aéroports se sont multipliés, notamment à Nairobi, Addis-Abeba, Luanda, Lagos, Kigali, Dakar, Accra et Lomé. Lomé compte ainsi s'ouvrir à d'autres transporteurs. 

 

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