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17 avril 2013

UNESCO/Prix mondial de la liberté de la presse 2013: Reeyot Alemu, lauréate mais toujours emprisonnée.

En 1997, le Conseil exécutif de l'UNESCO a créé le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano, du nom du journaliste Colombien mort assassiné le 17 décembre 1986 à Bogota par des sicaires de Pablo Escobar Gaviria, alors qu'il menait une campagne pour avoir l’approbation d'extradition. Mais aussi Guillermo Cano a dénoncé l'infiltration de la mafia de la drogue dans la vie politique nationale.

Recommandée par un jury international indépendant de professionnels de médias en reconnaissance de son courage exceptionnel, de sa résistance et de son engagement en faveur de la liberté d'expression, Reeyot Alemu, journaliste éthiopienne emprisonnée, est l'heureuse lauréate de l'année 2013.

ReeyotReeyot Alemu

Dans ses nombreuses publications, elle traitait des dossiers politiques et sociales d'une manière critique, elle oeuvrait également pour l'égalité des sexes et aime le plus souvent mener des enquêtes sur l'origine de la pauvreté.

Elle se dote en 2010 d'une maison d'édition et crée un magazine mensuel, Change, qui seront tous deux fermés par les dirigeants éthiopiens. Mouillée mais pas déplumée.

Elle sera arrêtée en 2011 alors qu'elle tenait une chronique régulière dans un hebdomadaire national, Feteh. Elle purge présentement une peine de cinq ans dans la prison de Kality.

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano est décerné tous les ans lors de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, dont l'édition 2013 aura lieu au Costa Rica.

Précisons que ce prix vise à distinguer le travail  d’une  personne ou d’une organisation ayant apporté une contribution notable à la défense ou la promotion de la liberté d’expression où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a pris des risques.

Ainsi, les candidats sont proposés par les Etats membres de l’UNESCO et les organisations régionales ou internationales actifs dans le domaine du journalisme et de la liberté d’expression. Les lauréats sont choisis par un jury dont les membres sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable une fois par la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina Bokova.

 

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